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OGUE LUX IN ARCANA |
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COMMANDER |
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PIERRE CUBIQUE À POINTE |
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LUX IN ARCANA : ACTUALITÉ |
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DU NOACHISME ET DES NOUVEAUX NOACHIDES |
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HENRY DUNANT : DE LA CROIX ROUGE À LA NOUVELLE SION |
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LE COMTE DE ST GERMAIN, CBCS |
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SOPHIOLOGIE – THÉOSOPHIE |
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GÉOGRAPHIE SIDÉRALE |
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NOUVELLES DEMEURES PHILOSOPHALES |
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GNOSE – TRADITION PRIMORDIALE |
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NOUVELLE GNOSE |
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LA SAGA DES ORIGINES |
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L’ATLANTIDE EN HÉRITAGE |
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CABALE CHRÉTIENNE ET THÉOSOPHIE |
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L’ATLANTIDE EN HÉRITAGE |
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EN HÉLIOPOLIS AVEC FULCANELLI |
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EN HÉLIOPOLIS AVEC FULCANELLI |
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THÉORIE ALCHIMIQUE DE LA FIN DU MONDE |
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LE FOUR ALCHIMIQUE DE WINTERTHUR |
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LA VIERGE ALCHIMIQUE DE REIMS |
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FOLLEVILLE ET ST VINCENT DE PAUL |
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NOS COLLECTIONS |
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LES ENFANTS DE RÂ ET LES ATLANTES |
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AUX SOURCES DU TAROT |
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LE SPHINX DES AVENIÈRES ET SON TAROT |
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EN HÉLIOPOLIS AVEC FULCANELLI |
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ODYSSÉE DE LA FEMME SOLAIRE |
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LES FILS DE LA VALLÉE ET L’ARCHE PERDUE |
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ALCHIMIE, FRANC-MAÇONNERIE, ROSE
CROIX, THÉOSOPHIE |
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LES
7 VIES DU COMTE DE ST GERMAIN 1/3 |
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13
DÉCEMBRE 2018 JACOB |
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Les
sept vies du Comte de St Germain connu aussi sous d’autres noms tels que
« le Marquis de Montferrat », « Aymar ou Marquis de
Betmar », « Chevalier Schoening », « Count Weldon »,
« Comte Soltikoff », « Graf Tzarogy et Prinz Ragoczy ». |
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Sa
date de naissance présumée est le 28 mai 1696 tandis que son décès (confirmé)
est enregistré au 27 février 1784 à Eckernförde en Allemagne. On suppose
(très fortement) qu’il est le fils de Francis II Ragoczy (François II Rákóczi
de Felsővadász ) et de Charlotte Amalie Rákócz, nobles hongrois. |
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Les
ascendances |
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Le
père : Francis II Ragoczy reçoit de la Diète le titre de prince de
Transylvanie le 8 juillet 1704 sous le nom de François II Rákóczi. |
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Il
essaye d’organiser un État kurutz qui ne prélève pas d’impôts sur les paysans
et vit des revenus des domaines confisqués aux Impériaux ; il met sur
pied une industrie de guerre en créant de nombreuses manufactures et pratique
une politique animée par la mise en place d’un Conseil économique. |
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Il
est proclamé régent de Hongrie en septembre 1705 et recherche l’alliance
française en faisant déclarer les Habsbourg déchus de leur droits sur le
royaume de Hongrie à l’assemblée d’Ónod le 5 avril 1707. Les mesures sociales
qu’il envisageait de prendre, notamment l’émancipation des paysans,
inquiètent la noblesse tandis que l’Église se méfie de son entourage
protestant. |
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Battu
à Trencsén en 1708, il ne peut empêcher Sándor Károlyi de négocier une paix
séparée avec les impériaux en 1711. Il perd son titre de prince de
Transylvanie en février 1711. À la paix de Szatmár le 30 avril 1711,
les insurgés dont François II Rákóczi lui-même sont amnistiés s’ils prêtent
serment au nouvel empereur Charles VI de Habsbourg. |
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François
Rákóczi refuse de souscrire à ce traité et recherche en vain l’alliance du
tsar Pierre Ier le Grand. Il plaide encore pour l’indépendance de la Hongrie
en 1713 lors des négociations des traités d’Utrecht. Puis passe le reste de
sa vie en exil en Prusse, en France et en Turquie. Il meurt à Tekirdağ,
en Turquie, le 8 avril 1735. Il fut inhumé dans la chapelle de l’ambassade de
France située aujourd’hui au sein du lycée Saint-Benoît à Istanbul, à côté de
sa mère Ilona Zrínyi. En 1906, leurs corps furent envoyés en Hongrie et
ré-enterrés dans la Cathédrale Sainte-Élisabeth de Kassa le 29 octobre. C’est
donc à l’occasion de cet exil que le jeune et futur Comte de St Germain
naitra et se formera. |
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La
mère : Charlotte-Amélie de Hesse-Wanfried (née le 8 mars 1679 à
Wanfried et morte le 18 février 1722 à Paris) était la fille aînée
du second mariage du landgrave Charles de Hesse-Wanfried avec Alexandrine
Julie, fille du comte Enrico de Leiningen-Dabo et veuve du comte Georges III
de Hesse-Itter. |
|
Charlotte
Amélie a été mariée à 16 ans, le 25 septembre 1694, à Cologne avec le prince
François II Rákóczi ( 27 mars 1676, 8 avril 1735) de la Transylvanie, le
futur leader révolutionnaire hongrois. Elle a vécu avec lui le plus souvent à
Varsovie et à Saint-Pétersbourg. |
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Officiellement
elle a eu deux enfants et le troisième, le futur Comte de St Germain vit le
jour à St Pétersbourg où il cherchera sa trace plus tard et c’est auprès de
sa famille qu’il trouvera son dernier refuge à Louisenlund dans le
château familial du comte de Hesse. |
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Selon
une autre hypothèse non vérifiée, le comte de Saint Germain serait l’enfant
illégitime issu d’une liaison entre le Prince François II Rákóczi de
Transylvanie et de la princesse Violante-Béatrice de Bavière.
Ceci expliquerait ses séjours en Bavière tandis que par le biais de l’épouse
de son père il aurait eu accès au Gotha des Habsbourg et à la famille des
Hesse. Sur cette hypothèse il fut élevé à Florence par Gian’ de Medici,
son beau-frère. |
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Violante
Béatrice de Bavière, la mère présumée du Comte de St Germain |
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Violante-Béatrice
de Bavière était une femme remarquablement douée et était fort intéressée
pour les arts, écrivait des pièces de théâtre, jouait du clavecin et d ela
flûte , parlait et écrivait parfaitement six langues. Aurait-elle complété
son éducation musicale ? On comprend dès lors pourquoi certains virent en lui
le descendant caché de quelque personnalité royale, et dans cette filiation
supposée la raison de son intimité avec le roi Louis XV. Ainsi a-t-on pu
également reconnaître en lui l’enfant naturel de la reine
d’Espagne Marie-Anne de Neubourg, et d’un noble, le comte de Melgar
mais cette dernière piste n’est pas confirmée par ses différents lieux de
villégiature. |
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Ce
prestigieux pédigrée explique sa royale éducation, sa fortune et son
cosmopolitisme. |
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Qui
est le comte de St Germain ? témoignages, preuves et ragots |
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Le
comte de Saint-Germain, personnage légendaire s’il en fut, est certainement
l’une des figures les plus fascinantes du siècle des Lumières. Maître
de l’occulte, il aurait possédé la recette de l’Élixir de longue vie et
détenu le secret de l’immortalité. Il aurait ainsi vécu plusieurs siècles,
parcouru le vaste monde, côtoyé les plus grands monarques de tous les temps
déchirant les voiles du temps et de l’espace … |
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Les
sources à la lumière de l’Histoire |
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Les
rares sources historiques dont nous disposons sont fortement imprégnées de la
légende, emplie de prodiges et de croyances surnaturelles caractéristiques de
la haute-société française du XVIIIe siècle. Une légende d’ailleurs
entretenue au fil des siècles par les membres de sociétés secrètes qui se
revendiquent héritiers du comte de Saint-Germain. |
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D’autres
St Germain : de plus, l’homme est parfois confondu, par certains biographes,
avec quelques-uns de ses homonymes célèbres tels que Claude-Louis, comte de
Saint-Germain (1707-1778), ministre de la guerre sous Louis XVI,
Pierre-Mathieu Renault de Saint-Germain (1697-1777), directeur de la
compagnie des Indes et gouverneur du Bengale en 1755, ou encore
Robert-François Quesnay de Saint-Germain (1751-1805) qui était le petit-fils
de François Quesnay, médecin de la marquise de Pompadour, et qui semble avoir
été un occultiste notoire fréquentant assidûment les milieux franc-maçons. On
sait que Robert-François Quesnay de Saint-Germain prononça l’éloge funèbre de
Court de Gébelin en 1784) et il aurait également participé aux fameux soupers
des Illuminés organisés au château d’Ermenonville avant la Révolution avec
son ami Pierre Samuel Du Pont de Nemours. Ces homonymes ont donc ajouté
à la confusion. |
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Après
avoir écarté les homonymes du comte, il a fallu aussi mettre de côté les
sources peu dignes de créance parmi les récits de contemporains affirmant
avoir côtoyé ce fameux comte de Saint-Germain. Parmi les plus cités par les
biographes, on compte : Les Souvenirs de Pauline de Chavigny,
comtesse d’Adhémar et les Mémoires de Madame Du Hausset, femme
de chambre de Mme de Pompadour, qui s’avèrent tous deux être des faux
tardifs, le premier attribué au baron de Lamothe-Langon, et le second à Sénac
de Meilhan. De même, pour les Mémoires de Casanova, où le
comte de Saint-Germain est qualifié de « charlatan » et qui sont
parsemés de détails fantaisistes ajoutés par son éditeur, Jules Laforgue, qui
ne seront corrigés qu’en 1960 lors de la publication du manuscrit autographe.
Cela laissa largement le temps aux biographes des XIXe et
XXe siècles de puiser dans ces extravagances. Enfin, le célèbre Sicilien
Cagliostro (Giuseppe Balsamo), un autre personnage haut en couleur vivant
d’escroqueries et qui se présentera plus tard comme le disciple du
comte de Saint-Germain, a lui aussi raconté bon nombre d’anecdotes sur
les pouvoirs alchimiques du comte. Ces récits ne sont pas
directement exploitables au regard de leur contenu, truffé
d’exagérations … La question reste donc à ce stade entière : de qui St
Germain est-il le nom ? |
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Les
preuves irréfutables : |
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Quelles
sont donc les témoignages que nous puissions qualifier d’irréfutable ? |
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La
première source mentionnant l’existence du comte de Saint-Germain remonte aux
années 1740, en Angleterre. On apprend en effet, au travers des écrits
de Horace Walpole, comte d’Oxford (Yales Editions, vol. 26, p. 20),
qu’un mystérieux personnage apatride et se faisant appeler comte de
Saint-Germain, s’est installé à Londres en 1743. Il est alors reconnu et
célébré pour ses talents de musicien et de compositeur. Horace Walpole
indique qu’il chante d’une voix fluette, joue du violon à merveille et
compose de nombreux airs d’opéra. Lors de son séjour dans la capitale
britannique, ce comte virtuose aurait été en étroite relation avec le prince
Ferdinand Philipp Joseph Lobkowitz (également compositeur et violoniste) à
qui il aurait dédié L’incostanza delusa, un très bel opéra qui fut donné
au Haymarket Theatre de Londres en 1745 et dont il avait composé la plupart
des morceaux. Entre 1745 et 1765, l’éditeur John Walsh junior publie, à
Londres, plusieurs morceaux pour violon composés par le comte de
Saint-Germain. |
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Saint-Germain
est également auteur d’une Musique raisonnée, selon le bon sens, aux
dames Angloises qui aiment le vrai goût en cet art, également dédiée au
prince Lobkowitz. |
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Le
prince Lobkowitz,, ll fut un mécène de Josef Haydn qui lui dédia les fameux
quatuors op.77. |
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Franz
Joseph Maximilian, 7e prince de Lobkowitz (né le 7 décembre
1772 à Roudnice nad Labem (en allemand : Raudnitz an der
Elbe), aujourd’hui en République tchèque et décédé le 16 décembre
1816 à Třeboň (en allemand : Wittingau),
id.), 1er duc de Raudnitz (1786), est un prince de Bohême.
Generalmajor autrichien, grand mélomane et bon violoniste, il fut un
important mécène de Josef Haydn et de Ludwig van Beethoven, qui lui dédia de
nombreux chefs-d’œuvre. |
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Bien
que les compositions musicales du comte remportent à l’époque un certain
succès, personne ne connaît alors sa véritable identité et de drôles de
rumeurs circulent sur son compte. Dans une correspondance de Horace Walpole
adressée à Sir Horace Mann, le comte d’Oxford nous apprend que ce compositeur
et violoniste de génie – que d’aucuns pensent d’origine italienne,
espagnole ou encore polonaise – aurait épousé une femme très fortunée et se
serait ensuite enfui avec ses bijoux à Constantinople. Derrière
cette folle rumeur on aura tout de même noté qu’Istanbul (Constantinople) fut
l’une des villes d’exil de son père). Est-ce une rumeur qui court pour
expliquer l’opulence dans laquelle vivait le comte ? Même le
prince de Galles, intrigué par cet énigmatique personnage, aurait tenté d’en
savoir plus, sans succès. Mais on apprend, dans cette même lettre, que
l’escapade londonienne de Saint-Germain tourne court. |
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Le
séjour londonien |
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The
Royal Collection Palace of Hollyrood House , Jacques III prétendant au trône |
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En
ces temps, le trouble régnait à Londres. Il résultait des affrontements entre
les partisans du roi en titre Georges II (les hanovriens) et les partisans de
l’écossais déchu Jacques III (dynastie des Stuarts et prétendant au trône).
De son côté la France œuvrait ouvertement au rétablissement sur le trône de
Jacques Stuart et une alliance armée avait déjà vu le jour en 1744 avec une
expédition sur Londres dirigée depuis l’Écosse. En 1745 le fils du
prétendant, Charles-Edouard fut promu régent d’Angleterre à Édimbourg. Du
côté anglais on s’inquiète et l’on procède alors à des arrestations parmi les
personnalités ayant un lien avec la France. Celui qui était connu « sous
le nom de Comte de St Germain » fut donc assez naturellement soupçonné
de collusion avec l’ennemi d’autant plus qu’il était porteur d’une lettre de
de Charles Édouard qui le remerciait de ses services et le priait de
continuer .. Parmi les aristocrates qui le reçurent (et ils furent nombreux)
l’un d’entre eux semblait connaitre sa véritable identité, il s’agit du duc
de Newcastle qui était alors en charge du secrétariat aux affaires
étrangères. Pourtant le mystère autour de ses origines (que nous connaissons
aujourd’hui) ne cesse de grandir. Le séjour londonien restera donc pour notre
homme celui d’un séjour de création musicale intense car le comte se livre
autant à l’improvisation qu’à la composition ce qui lui vaudra l’amitié (voir
plus haut) du prince Lobkowitz qui ne devait pas non plus ignorer ses
véritables origines liées au Habsbourg. Même Casanova consignera dans ses
mémoires son art admirable de l’interprétation. De ce séjour St Germain
publiera une dizaine de partitions ou de mélodies dont six sonates pour deux
violons avec basse ainsi que de nombreux solos pour violon. Néanmoins
inquiété et interrogé (mais sans preuve) il estime qu’il est temps pour lui
de partir et de retourner sur ses terres natales en Allemagne, certainement
dans le Hesse où sa mère avait des attaches. Il n’en reviendra qu’en 1758 et cette
fois sous les lustres et les lambris des fastes de la cour royale de Louis
XV. |
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La
période française : à suivre dans la seconde partie 2/3 |
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à
paraitre mars 2020 |
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ALCHIMIE, ROSE CROIX |
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LE COMTE DE ST
GERMAIN SOUS LES FEUX DE LA RAMPE 2/3 |
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14 DÉCEMBRE
2018 JACOB |
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La période française sera
celle de la lumière et le début du Grand Œuvre. Le comte de St Germain
brillera de mille feux dans la société française à l’image des feux de la
pierrerie qu’il arborait sur lui en quantité impressionnante. |
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Avant de poursuivre cette
courte mais sincère biographie attardons nous un instant sur le seul tableau
connu du comte de St Germain. Il s’agit de l’estampe conservée à la
bibliothèque nationale, œuvre du graveur Nicolas Thomas. |
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Sur l’estampe parisienne,
quelques précisions ne seront pas inutiles car règnent à son sujet quelques
malentendus gênants. |
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Il est question d’un
tableau original qui aurait été en la possession de la marquise d’Urfé
(1705-1775), ou qu’elle aurait elle-même commandité. Ce tableau original (qui
n’a jamais été localisé ni commenté) est présenté par certains comme ayant
été peint par Pietro Antonio Rotari (Vérone, 1707-1762, St Pétersbourg), dit
parfois Pietro dei Rotari, voire comte Rotari, chez qui Saint-Germain aurait
logé lors d’un séjour en Russie vers 1760. On remarquera que le peintre meurt
en 1762. Il est vrai que, du point de vue graphique, certains portraits
peints par Rotari – qui était un portraitiste de talent – peuvent justifier
ce rapprochement. |
|
Quant à la marquise d’Urfé,
elle meurt en 1775. Une partie de sa collection est vendue en 1777. Connue
pour avoir été flouée et ridiculisée par Casanova, et par son complice
Giacomo Passano, ses demandes à Saint-Germain sont dans la même veine que
celles faites à Casanova : recherche de l’immortalité physique, élixirs de
jeunesse, désir d’avoir un enfant à un âge canonique etc. et l’on se demande
par moments avec qui elle fut réellement en rapport, et donc aussi de qui
exactement elle avait (ou avait fait faire) le portrait, ou la copie du
portrait. |
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Il est attesté que c’est
en 1783, soit 7 ou 8 ans après la mort de la marquise, que Nicolas Thomas (né
vers 1750 – mort vers 1812), graveur, va donc créer l’estampe, a priori sur
la base donc d’un tableau à l’huile (disparu depuis). Ce ne serait donc pas à
la demande de la marquise que cette estampe aurait été gravée. On sait par
ailleurs que cette estampe est « dédicacée » au comte Nicolas-Christiern(e)
de Thy de Milly (1728-1784) qui est à ce moment grand-maître de la fameuse
Loge des Neuf Sœurs (à laquelle il appartenait depuis 1779), loge maçonnique
très influente au cours de ces années pré-révolutionnaires. Bref
vénéralat, puisque, intronisé vénérable en 1783, il est remplacé dès le mois
de mai 1784 et meurt le 17 septembre 1784. On voit cette dédicace au bas de
l’estampe mais cette partie est rarement incluse dans les reproductions. |
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à Monsieur de Thy,
comte de Milly … |
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Comme nous allons le voir,
le comte de Thy joua un rôle important dans la carrière du comte. Leur
collaboration fut étroite et connaissant le pédigrée de St Germain on va
comprendre quel rôle important il joua autant qu’indispensable dans la
création de la manufacture de Sèvres .. Il sera le lien entre le comte de St
Germain et ses attaches allemandes. |
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Nicolas-Christiern
de Thy de Milly, (15 juin 1728 – 19 septembre 1784) |
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Nicolas-Christiern
de Thy, comte de Milly |
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En 1760, il est entré au
service du duc de Wurtemberg, allié de la France. En un an il est devenu
colonel, adjudant-général, Chambellan du prince régnant duc de Wurtemberg, et
chevalier de l’ordre de l’Aigle rouge. La fin de la guerre de Sept Ans lui a
permis de vivre paisible à la cour du duc de Wurtemberg avant son retour en
France, en 1771, en s’adonnant à l’étude de la chimie (lire également
alchimie). |
|
Il a rapporté de son séjour
en Allemagne un ouvrage très détaillé sur la fabrication de la porcelaine de
Saxe que l’Académie a jugé digne d’être publié dans sa collection des arts.
Ce traité a permis la création des manufactures de Sèvres. |
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Il a obtenu alors une charge
de lieutenant des Gardes-suisses de Monsieur et un brevet de colonel. Il a
ensuite décidé d’abandonner la carrière militaire pour se livrer uniquement
aux sciences. L’Académie royale des sciences l’a reçu comme associé libre, le
14 février 1776. |
|
Louis XV
accueillit avec bienveillance ce lointain cousin ou parent éloigné |
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Dans l’article précédent nous
avions vu que le comte avait quitté Londres pour se réfugier en Allemagne.
Son véritable retour en France aura lieu en 1758 soit donc dix ans après
avoir quitté Londres. On retrouve sa trace en Bavière autre lieu d’attache familial. |
|
Dans une lettre
adressée à son ami Lord Cadogan il écrit combien il se sent) il a
déjà séjourné cinq fois à Paris et qu’il trouve les Parisiennes charmantes,
surtout une certaine Madame d’Ogny (Élisabeth d’Alencé) dont il est tombé
éperdument amoureux. Malheureusement, cette Madame d’Ogny a épousé un an plus
tôt, en 1748, Claude-Jean Rigoley, baron d’Ogny, conseiller au parlement de
Dijon. Aussi Saint-Germain affirme à Lord Cadogan s’être comporté en
gentleman avec la baronne et assure que cette histoire fait à présent partie
du passé. |
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Versailles,
Chambord, le secret des teintures : la lettre au Marquis |
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Son premier acte à son
retour à Paris en 1758 est d’entrer en contact avec le marquis de Marigny qui
n’est autre que le frère de la favorite du Roi, la marquise de Pompadour.
Cette lettre prend tout son sens lorsque l’on sait que la marquise de
Pompadour est aussi la responsable des manufactures du Roi. En voici la
teneur : |
|
«J’ai
fait dans mes terres la plus riche et la plus rare découverte qu’on ait
encore faite… J’y fais travailler avec une assiduité, une constance, une
patience qui n’ont peut-être pas d’exemple, pendant près de vingt ans. Je ne
dis rien des dépenses excessives que j’ai faites pour rendre ma trouvaille
digne d’un roi; rien non plus des peines, voyages, études, veilles et ce
qu’elle m’a coûté. L’objet de tant de soins obtenu, je viens volontairement
en offrir le profit au roi, mes seuls frais déduits, sans lui demander autre
chose que la disposition libre d’une des maisons royales, propre à établir
les gens que j’ai amenés d’Allemagne pour son service. Ma présence sera assez
souvent nécessaire là où le travail se fera. De là la nécessité d’y trouver
un logement tout prêt pour moi. Je me charge de tous les frais, tant de ceux
qui exigent les transports des matières toutes préparées, que de ceux du
travail des couleurs qu’on tirera de ces matières préparées à deux cents
lieues de Paris, en un mot, il n’en coûtera au roi qu’un logement meublé
convenable à l’établissement prompt et solide que je viens lui proposer, et
quelques arbres par an, moyennant quoi j’aurai la gloire et la satisfaction
de remettre à S. M. (Sa Majesté) mes droits indisputables sur la plus riche
manufacture qui fût jamais, et laisser tout le profit à son royaume. |
|
Est-il nécessaire d’ajouter
que j’aime sincèrement le roi et la France? Peut-on se méprendre sur le
désintéressement et la louabilité de mes motifs? La nouveauté ne paraît-elle
pas exiger un procédé tout particulier à mon égard? Que S. M., que Madame
de Pompadour daigne considérer l’offre dans toutes ses circonstances, et
l’homme qui la fait. Je n’ai plus qu’à me taire. Il y a un an que je parle de
cela. Il y a trois mois que je suis à Paris. Je m’ouvre, Monsieur, à un homme
droit et franc; pourrais-je avoir tort?… » |
|
Sa requête est entendue (par
le Roi qui y voit aussi son intérêt) et le marquis aménage à son
intention des appartements au château de Chambord afin qu’il puisse y
installer un laboratoire tel qu’en témoigne la lettre adressée au marquis de
Marigny par l’architecte et contrôleur des bâtiments du roi, M. Collet : |
|
«Le
comte de Saint-Germain est arrivé ici samedi pour son second voyage qu’il
fait à Chambord. J’ai fait préparer deux logements pour partie de son monde,
ainsi que trois pièces de cuisines et offices, au rez-de-chaussée, pour ses
opérations… » |
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«Il
est vrai, dit une lettre du 2 septembre 1758
adressée de Versailles par Marigny à l’abbé de La Pagerie, que le roi a accordé à M. de Saint-Germain un logement au
château de Chambord. Vous avez raison de dire que c’est un homme de mérite;
j’ai eu lieu de m’en convaincre dans les entrevues que j’ai eues avec lui et
on espère de la supériorité de ses lumières des avantages réels. » Archives nationales de Blois (01 1326, p. 392).
D’après ce dossier on en conclut qu’il s’agissait apparemment
d’expériences sur des «teintures ». Un auteur ayant écrit une
biographie du comte – Paul Charcornac – fait mention d’un cahier aux
archives portant la mention Progression
de l’œuvre minérale. |
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Preuve de sa royale
bienveillance, Louis XV fait aménager un petit laboratoire à Versailles, afin
que le comte de Saint-Germain puisse se livrer à certaines expériences
« chymiques ». |
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On le voit, la chimie
passionnait le comte de Saint-Germain, qui se livrait à des expériences
concernant des «teintures fixes » colorantes. On apprend qu’il avait
élaboré un procédé rentable pour en exploiter les bienfaits. Il n’est pas
anodin d’entendre ce que signifie au juste «Tinctura» chez les alchimistes en
général, notamment pour les émules de Paracelse, voir son Libellus
de tinctura physicorum
(1568); l’exaltation d’un «soufre» fixe et tingeant étant un préalable
indispensable aux opérations. |
|
C’est ainsi que le marquis
de Marigny présenta le comte de Saint-Germain à sa sœur, madame de Pompadour,
à laquelle il fit la meilleure impression. Suivant ses mémoires (en fait
celles de sa confidente Mme du Hausset) elle le décrit comme un homme
de cinquante ans, d’une apparence sobre mais bien mis de sa personne, portant
aux doigts toutefois de magnifiques diamants, ainsi d’ailleurs qu’à sa
tabatière et à sa montre. |
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Paracelse dans son laboratoire |
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Séduite par sa culture et
ses multiples talents et dons incroyables , la marquise de Pompadour ne tarda
pas à présenter le comte au Roi. Cependant dès qu’on aborde la question de
son identité, ou de son âge, le comte reste évasif, esquive, change de sujet.
Dans ses Mémoires la comtesse de Genlis relate la réponse que celui-ci
fit un jour à sa mère qui le questionnait sur ses origines :
« Tout ce que je puis vous dire sur ma naissance, répondit-il, c’est
qu’à sept ans j’errais au fond des forêts avec mon gouverneur… et que ma tête
était mise à prix !… […] La veille de ma fuite, continua
M. de Saint-Germain, ma mère, que je ne devais plus revoir !…
attacha son portrait à mon bras !… ». |
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Toujours est-il que le
comte de Saint-Germain est régulièrement invité aux petits soupers de
Louis XV et de la Pompadour et s’installe comme chez lui au milieu des
plus beaux esprits de son temps. Que ce soit à Versailles ou dans les salons,
dès que le comte de Saint-Germain est dans la place, tous n’ont d’yeux que
pour lui. Quand il n’est pas au clavecin ou l’archet à la main, il profite de
son élégant auditoire, pour ressasser, inlassablement et avec emphase, ses
nombreux voyages à travers l’Europe. Cosmopolite, le comte a la réputation
d’être polyglotte. On dit qu’il parle la plupart des langues européennes
ainsi que le latin, l’hébreu, l’arabe et le chinois. Selon Walpole, il parle
l’italien et le français (on se souvient que sa mère parlait six langues)
avec la plus grande aisance, se débrouille en polonais et en anglais (voir
article 1/3) et s’exprime en espagnol et en portugais comme s’il s’agissait
de ses langues maternelles. Doté de connaissances encyclopédiques, sa vaste
érudition s’étend à l’art, à la médecine, aux sciences… |
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La comtesse de Genlis
rapporte encore dans ses Mémoires qu’il est bon physicien et très grand
chimiste, mais aussi excellent peintre, qu’il se plaît à représenter des
sujets historiques et des portraits de femmes couvertes de pierreries
rutilantes, et que ses œuvres auraient été admirées par les plus grands
artistes dont Georges de La Tour et Charles André Vanloo. Enfin, passionné
d’histoire, le comte connaît à fond l’histoire de France, et ayant beaucoup
lu, il aime à relater des épisodes historiques vieux de plusieurs siècles
avec tant de réalisme, et d’une façon si savoureuse, qu’il semble en avoir
été le témoin oculaire. |
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À ce propos, le ministre du
roi de Danemark, le baron de Gleichen, qui aurait rencontré le comte de
Saint-Germain en 1759 à Paris, raconte dans ses Souvenirs que : |
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« Jamais homme de sa sorte n’a eu ce talent d’exciter la
curiosité et de manier la crédulité de ceux qui l’écoutaient. Il savait doser
le merveilleux de ses récits, suivant la réceptibilité de son
auditeur. Quand il racontait à une bête un fait du temps de Charles
Quint, il lui confiait tout crûment qu’il y avait assisté, et quand il
parlait à quelqu’un de moins crédule, il se contentait de peindre les petites
circonstances, les mines et les gestes des interlocuteurs, jusqu’à la chambre
et la place qu’ils occupaient, avec un détail et une vivacité qui faisaient
l’impression d’entendre un homme qui y avait réellement été présent.
Quelquefois, en rendant un discours de François 1er, ou de
Henri VIII, il contrefaisait la distraction en disant : “Le roi se
tourna vers moi”… il avalait promptement le moi et continuait avec la
précipitation d’un homme qui s’est oublié, “vers le duc un tel.” » |
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Mais cette gloire soudaine
allait en irriter plus d’un, notamment Choiseul, alors secrétaire d’État aux
Affaires étrangères. |
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KILWINNING, ROSE CROIX |
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LE COMTE DE ST
GERMAIN PERIT UT VIVAT 3/3 |
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16 DÉCEMBRE
2018 JACOB |
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Parmi les traits du comte
figure cette caractéristique relative à son extraordinaire longévité et même
de son immortalité : il renait de ses cendres … Une des prérogatives
liées à l’Adeptat ou état Rose Croix. Ce que nous allons voir plus loin. |
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A l’occasion d’un petit
souper à Versailles, le Roi se plaisait à évoquer quelques histoires de son
gout en présence du comte de St Germain. Dans le récit de l’une d’elles
connue sous le nom de « Maitre Dumas » se trouvait plusieurs
énigmes que le Roi évoqua ans pouvoir apporter de réponse. Le comte de
St Germain s’offrit de l’éclairer et de résoudre l’énigme et d’en
découvrir les particularités secrètes en demandant de pouvoir se livrer
pendant 10 minutes à la réflexion. |
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« À l’instant même,
Sire, dit-il, en s’inclinant. Je demande dix minutes |
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Votre Majesté sera obéie. Il
commença alors de tracer des lignes, d’écrire des figures d’algèbre et
d’astrologie qu’il examina avec la plus grande attention. Les dix minutes
n’étaient pas écoulées quand il revint au roi. |
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Sire, dit-il, les ouvriers et
les ingénieurs qui ont cherché la trace du procureur Dumas, ou étaient gagnés
par des gens intéressés à ce que cette trace demeure ignorée ou ne
possédaient que bien médiocrement les connaissances nécessaires à leurs
travaux journaliers. |
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Voici ce qui s’était passé.
Dans un angle de la chambre, près de la porte l’entrée, une feuille du
parquet est mobile. Elle recouvre l’issue d’un escalier enfermé au travers de
tous les planchers et de toutes les murailles. k l’extrémité de cet escalier,
on rencontre un caveau; c’est là que, descendu, grâce à une liqueur qui lui
rendit des forces, le procureur Dumas se retira, puis avala un somnifère et
ne se réveilla plus. |
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C’était donc le
diable qui venait lui rendre visite ? |
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Sire, répondit le comte, que
Votre Majesté se fasse Rose-Croix et je me hâterai de soulever le dernier
voile qui recouvre ce mystère. Mais quant à présent, il m’est impossible de
répondre à la question; car en le faisant, je m’exposerais aux plus grands dangers. |
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Le roi fit la grimace et ne
questionna plus le comte. Mais la marquise de Pompadour, que la curiosité
pressait plus vivement que le roi, écrivit au lieutenant de police pour lui
mander les révélations du comte de Saint-Germain et lui enjoindre de procéder
à une nouvelle et prompte vérification des lieux. Le lieutenant de police se
hâta d’obéir, des procès-verbaux l’attestent. On découvrit la feuille mobile
du parquet, l’escalier à vis, la chambre souterraine et, dans celle-ci, au
milieu d’un grand nombre d’instruments d’astrologie et de chimie, le cadavre
encore vêtu de maître Dumas couché par terre. Il y avait à côté de lui une
coupe d’agate brisée et, brisé aussi un flacon de cristal. Un morceau de ce
flacon contenait encore un sédiment d’opium. Cette histoire, dit-on, fit la
plus grande impression sur l’esprit du roi. » |
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Évidemment la résolution de
cette énigme qui taraudait depuis longtemps fit la notoriété du comte et la
nouvelle se répandit dans tout Paris. Ses détracteurs crièrent au
scandale en prétendant qu’il s’agissait d’une escroquerie orchestrée par la
favorite du roi, à laquelle le lieutenant de police Bertin n’avait rien su
refuser, y trouvant lui-même vraisemblablement avantage. Voir Paul Chacornac
qui situe le récit de Dumas à Lyon et les archives de la police de
Paris 1838). |
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Au delà du côté anecdotique
de cette énigme résolue on aura noté le don de voyance du comte ainsi que la
référence cette fois explicite aux Rose Croix .. |
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Au cours de ses diners en
ville le comte se rendait aussi chez le baron de Gleichen (né en 1735 à Nemersdorf – décédé le 5 avril 1807 à Ratisbonne) qu’il avait rencontré en 1759 rue Richelieu. tous deux se
rencontraient chez la veuve de son banquier le chevalier Lambert.
Dépêché par le margrave de Bayreuth (Bavière, une région où le comte avait
ses attaches en Allemagne) le baron de Gleichen et lui firent donc
connaissance chez la veuve. et se prirent d’amitié. C’est lui qui donna par
la suite une description impressionnante de la collection privée du comte
dont une Sainte famille du peintre Murillo et d’autres trésors dont surtout
des montagnes de pierreries : diamants de toutes couleurs etc .. Une chose
intéressante que nous notons au passage : le baron de Gleichen a rencontré
Louis Claude de St Martin dont il brosse un portrait dans ses souvenirs .. En
voici un extrait : |
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« Passons
au héros du présent article, à M. de Saint-Martin. Jeune, aimable, d’une
belle figure, doux, modeste, simple, complaisant, se mettant au niveau de
tout le monde, et ne parlant jamais des sciences, encore moins de la sienne,
il ne ressemblait nullement à un philosophe, plutôt à un petit saint ; car sa
dévotion, son extrême réserve et la pureté de ses mœurs paraissaient
quelquefois extraordinaires dans un homme de son âge. Il était fort instruit,
quoique dans son livre il ait parlé de plusieurs sciences d’une manière fort
baroque. Il s’énonçait avec beaucoup de clarté et d’éloquence, et sa
conversation était fort agréable, excepté quand il parlait de son affaire,
alors il devenait pédant, mystérieux, bavard ou taciturne ; crainte d’avoir
trop dit, il niait le lendemain ce dont il était convenu la veille. » Les deux hommes se sont-ils rencontrés ? Il ne semble
pas quoique que leurs intérêts convergeaient fortement. Dans ses souvenirs le
baron de Gleichen poursuit à propos cette fois du comte : « il possédait plusieurs secrets chimiques, surtout pour faire
des couleurs, des teintures et une espèce de « similor » d’une rare
beauté. Peut-être même était-ce lui qui avait composé ces pierres dont j’ai
parlé, et dont la finesse ne pouvait être démentie que par la lime ». Dans notre ouvrage nous livrerons la totalité de ses
souvenirs concernant à la fois le comte et Cagliostro. |
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Tombe du baron de Gleichen |
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1760-1770 :
Ambassades entre Londres et les Pays Bas au service de la France |
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En 1760, le comte de
Saint-Germain aurait été secrètement envoyé en mission diplomatique à La Haye
par le maréchal de Belle-Isle sur la recommandation de Louis XV, afin
d’engager des pourparlers secrets et négocier la fin de la guerre de Sept
Ans. Mais, soupçonné de trahison par le duc de Choiseul son plus féroce
ennemi qui n’était pas dans la confidence, ordre est donné de l’arrêter et de
le livrer à la France. Le comte de Saint-Germain, averti à temps, se réfugie
alors à Londres. Pendant les années qui suivent il poursuit ses
pérégrinations à travers l’Europe sous différents pseudonymes : comte de
Surmont, marquis de Montferrat, comte Welldone , comte Bellamare… |
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On le retrouve en 1763, en
Belgique, où sous le nom de comte de Surmont, notre homme poursuit ses
expériences chimiques sous la protection du comte Charles de Cobenzl,
ministre plénipotentiaire à Bruxelles. |
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Ici s’arrête la
partie publique, le reste est à découvrir dans l’ouvrage à paraitre
(mars-avril 2020). JK (FCH) |
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