François II Rákóczi | ||||||||
Ce nom est présent dans toutes
les villes de Hongrie. Chaque village possède une rue Rákóczi. |
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Ce grand personnage est aussi le symbole de l’amitié franco-hongroise, mais surtout un grand ho | ||||||||
Sa vie a été très mouvementée. Il a mené une guerre d’indépendance de la Hongrie contre les Ha | ||||||||
Cet article est un peu long car on ne peut résumer une vie si riche en événements et en anecdote | ||||||||
François II Rákóczi de
Felsővadász |
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François est né en 1676 à Borsi
dans la région du Zemplén (ville qui a été rattachée à la Tchécosl |
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Son père mourra peu de temps après sa naissance. Il est le descendant des grandes familles qui | ||||||||
A l’époque la Hongrie était divisé en 3 parties: la partie Ouest annexé par les Habsbourg quand les | ||||||||
Avec une telle famille, le jeune François se voyait mal soutenir les Habsbourg… Mais lorsque l’ins | ||||||||
A l’âge de 18 ans il se marie avec une princesse allemande et devient ainsi un prince du Saint Em | ||||||||
Cependant, en 1698 il fait la connaissance d’un diplomate français, le Duc de Villars et rentre en c | ||||||||
Célèbre peinture de François II
Rákóczi de Felsővadász peinte par Ádám Mányoki. |
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Le basculement dans la lutte |
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Son amitié sulfureuse avec le
Duc de Villars est découverte et François est emprisonné. Sa vie d |
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Il s’échappe donc de prison pour se réfugier en Pologne (les Polonais sont les plus grands alliés d | ||||||||
En 1701, la guerre de Succession d’Espagne fait rage, la plupart des grands royaumes d’Europe | ||||||||
François se prépare alors à une insurrection et va bien évidement en prendre la tête à l’âge de 27 | ||||||||
La guerre de libération |
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Les Kuruc (forces anti
Habsbourg de Hongrie, comprenant des Hongrois, des Slovaques et mêm |
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Bien sur, François n’est pas seul dans cette lutte. Les Polonais, fidèles alliés de toujours, envoient | ||||||||
D’un autre côté, les nobles hongrois ne soutiennent pas vraiment cette guerre. Pour eux c’est plus | ||||||||
Malheureusement, la France et la Bavière subissent une lourde défaite en 1704 à Blenheim (Baviè | ||||||||
Il va mettre en place des mesures économiques et réorganiser le pays pour pouvoir entretenir l’ar | ||||||||
Le combat continue jusqu’à la bataille de Trencsén en 1708 (actuellement en Slovaquie). L’armée | ||||||||
Militairement, les hongrois n’ont ni gagné ni perdu. Politiquement, les objectifs ont été atteints, la H | ||||||||
Inscriptions et sculpture du
cœur sous le buste de François II Rákóczi à Yerres. |
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L'exil |
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La guerre étant finie, les
Kuruc rejoignent les forces de l’Empereur Autrichien en espérant de la cl |
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Bien qu’il reçoit la clémence des Habsbourg s’il leur jure fidélité, il est hors de question pour lui d’a | ||||||||
En Pologne, on lui propose la couronne de Pologne, mais il refusera l’offre. Après un peu plus d’un | ||||||||
Mais lors du traité de paix en 1714, aucune mention n’évoque la Hongrie. François n’étant pas rec | ||||||||
Louis XIV meurt alors en 1715 et François pleure sincèrement sa mort. Il quitte Versailles et se reti | ||||||||
Il accepte ensuite de rejoindre les Ottomans (toujours en guerre contre les Habsbourg) pour les aider c | ||||||||
Dans ses derniers vœux, il a demandé à ce que son cœur soit enterré dans le couvent des Camaldules e | ||||||||
En 1905, sa dépouille a été transférée à Kassa (actuellement Košice en Slovaquie), où il a été inh | ||||||||
Il existe un square Rákóczi dans la ville de Yerres depuis 1937, chaque année à lieu la célébration de l’a | ||||||||
http://www.yerres-nostalgie.com/img/Camaldules/PrieureCamaldules.html | ||||||||
https://www.pologne.travel/fr/musees/couvent-des-camaldules-a-rytwiany | ||||||||
https://www.pologne.travel/fr/patrimoine/bieniszew-couvent-des-camaldules | ||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_camaldule | ||||||||
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Membres d'un ordre religieux qui eut pour origine la fondation d'un ermitage à Camaldoli, dans la h | ||||||||
Originaire de Ravenne, le fondateur des Camaldules, saint Romuald (mort en 1027), moine depui | ||||||||
Le premier coutumier ne fut rédigé qu'après la mort de Romuald, par le bienheureux Rodolphe (m | ||||||||
La vie des cénobites camaldules s'ordonne selon la règle de saint Benoît ; celle des solitaires s'ap | ||||||||
FONTE AVELLANA ABBAYE DE | ||||||||
Écrit par André DUVAL | ||||||||
131 mots | ||||||||
L'abbaye
italienne Sainte-Croix de Fonte Avellana (aux confins des Marches et de
l'Ombrie, dans l' |
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ROMUALD saint (950 env.-1027) | ||||||||
Écrit par Jacques DUBOIS | ||||||||
170 mots | ||||||||
Appartenant à
la famille des ducs de Ravenne, Romuald est, durant trois ans, moine à
Sant'Apolli
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Le hameau des Camaldules, connu aussi sous l'appellation de Val-Jésus, tire son nom de la congrégation monastique pour laquelle il fut fondé. En effet, il était à l’origine un ermitage, créé par Vital de Saint Pol (1580-1639), seigneur de Peuchaud, après ceux de Notre-Dame de Grâce et de Vassalieu. | ||||||||
Aujourd’hui situé sur les berges de la Loire, il bénéficiait autrefois de terres assez fertiles, désormais recouvertes par le lac de Grangent, et d’une situation très isolée qui offrait le calme et le silence allant de pair avec la vie des ermites. | ||||||||
Les Camaldules, disciples de Saint-Romuald | ||||||||
Qui étaient les Camaldules ? Cet ordre, fondé au Xe siècle par Saint-Romuald, est originaire du monastère de Camaldoli en Toscane. Les moines portaient l’habit blanc et la barbe, et vivaient en ermites dans leur propre cellule, mais partageaient également une vie commune (on parle alors de moines cénobites). Ainsi, ils partageaient les temps de prière et les repas, lors desquels on mangeait notamment du saumon pêché dans le fleuve à proximité – poisson jugé vulgaire au XVIe siècle. On ne sait pas exactement comment cet ordre est arrivé jusqu’aux gorges de la Loire pour s’y installer ; il semble néanmoins que leur développement dans la région date du début du XVIIe siècle, d'abord sous l'impulsion de François de Nérestang, seigneur de Saint-Victor qui fait venir les Camaldules à Grangent, puis favorisé par l’élan religieux de Vital de Saint Pol. | ||||||||
Une fondation qui s'inscrit dans un fort développement de l'érémistisme s | ||||||||
Vital de Saint-Pol a en effet fondé de très nombreux ermitages dans les environs de Vassalieu, où il est né. Cet élan mystique s’explique par le fait qu’un événement personnel important, vraisemblablement la survie à un accident ou à une maladie, l’aurait conduit à complètement changer de vie. Il aurait reçu une protection de la Vierge, pour laquelle il va faire bâtir Notre-Dame-de-Grâce en remerciement. | ||||||||
Ainsi, il incite au développement religieux dans la région en créant de nombreux ermitages et centres de prière. Si Notre-Dame-de-Grâce apparaît comme sa réalisation principale, il a aussi fondé quatre autres ermitages à proximité directe (trois dans le hameau de Notre-Dame-de-Grâce et un à Vassalieu). Il fait venir à Notre-Dame-de-Grâce en 1610 le Père Ximénès et son compagnon, qui se trouvaient alors à l’ermitage de Grangent. Ceux-ci étaient de l’ordre des Camaldules, et ils résidèrent à Notre-Dame-de-Grâce jusqu’à ce que l’ermitage devienne la résidence de l’ordre des oratoriens en 1620 : Vital de Saint Pol décide alors de fonder un nouvel ermitage au Val-Jésus afin d’y installer les Camaldules, qui s’étaient entre-temps réinstallés à Grangent. Il fait construire à leur intention en 1628 l’église qui subsiste aujourd’hui, avec un campanile de style italien. L’édifice est par ailleurs entouré de bâtiments destinés à héberger les ermites, et l’ensemble permettait d’assurer le service de la chapelle Saint-Roch, bâtie elle aussi par Vital de Saint Pol pour conjurer l’épidémie de peste qui sévissait alors dans la province, et qui devint un lieu de pèlerinage relativement important au XVIIe siècle. | ![]() |
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Le Val-Jésus connut un incendie au XVIIIe siècle, et seule l’église conserve son état d’origine. L’ermitage restera occupé par les Camaldules jusqu’à la Révolution, durant laquelle le dernier d’entre eux, Dom Jérome, prit le maquis avant d’être capturé et exécuté en 1793. Les biens furent par la suite revendus. L’église fut désaffectée en 1871, et les bâtiments étaient occupés par un fermier. Signalés comme étant en ruines dans les années 30, ils furent par la suite restaurés et remis en valeur. Racheté par EDF lors de la construction du barrage de Grangent, le hameau eut différents propriétaires pour finalement être racheté par des particuliers en 2012. Semblable à un « village miniature » avec son clocher dominant les maisons environnantes, il borde aujourd’hui le lac de Grangent et participe à son charme paysager | ||||||||
https://www.smagl.com/Hameau-des-Camaldules-article-45-2.html | ||||||||
Religieux,
religieuse de l'ordre du même nom. Le camaldule
ressent des picotements de volupté à chacun des coups dont il se déchire le
corps (Flaubert, La 1reÉducation sentimentale,1845, p. 242): |
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Le bandeau fut attaché : le front altier de Lélia fut à jamais enseveli. « Reçois ceci comme un joug, chanta l'abbesse d'une voix sèche et cassée, et ceci comme un suaire », ajouta-t-elle en l'enveloppant du voile. La camaldule disparut alors sous un drap mortuaire. G. Sand, Lélia,1839, p. 455. | ||||||||
Prononc. et
Orth. : [kamaldyl]. Ds Ac. 1835 et 1878. Étymol. et Hist. 1694 (Corneille, s.v. Camaldoli [...] Nous
n'avons en France qu'un Couvent de Camaldules ou de Camaldolites, qui est auprès de Gros-bois). Du
topon. Camaldoli (lat. Campus Malduli d'apr. Du
Cange t. 2, p. 38a et DEI), lieu de Toscane situé près
d'Arezzo où cet ordre fut fondé par St Romuald au début du xies., de
là il s'étendit d'abord en Italie puis en France, au xviies. (Théol. cath., 1425). Fréq. abs. littér. : 51. Bbg. Quem. 2es. t. 2 1971, p. 11.
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https://chambles.fr/fr/rb/947715/lermitage-du-val-jesus-les-camaldules | ||||||||
En 1628, Vital de Saint Paul fait ériger une petite église "Val-Jésus" dans une combe près du fleuve Loire et du ruisselet de la Garde, pour y faire héberger les Ermites de l'ordre des "Camaldules". | ||||||||
Ces mêmes ermittes qui étaient partis de Notre-Dame de Grâce et s'étaient réinstallés temporairement à Grangent. | ||||||||
"Val-Jésus" viendrait d’une légende qui évoque ici la venue du Christ en personne. | ||||||||
Vital de Saint Paul fut obligé de créer des routes supplémentaires pour accéder au lieu, pour la construction de l'église. | ||||||||
La construction de l'église pris fin seulement après l'installation des dépendances prévues pour recevoir la dizaine d'orphelins dont Vital de Saint Paul voulait y faire élever. | ||||||||
A l’état de ruines dans les années 30, cette « miniature de petit village », avec son église et les cellules des ermites, a été remarquablement restaurée. Approcher ces lieux (privés), c’est aussi avoir une pensée pour Dom Jérôme, dernier des ermites du Val-Jésus qui prit le maquis durant plusieurs années, avant de succomber sur l’échafaud en 1793. |